La population suisse est exposée à différents types de dangers naturels contre lesquels une protection à 100% ne peut être garantie. La stratégie «Gestion des risques liés aux dangers naturels en Suisse» a pour objectif la promotion d’une culture du risque visant à prévenir et à réduire les dommages ou – lorsque cela ne peut être atteint par des moyens raisonnables – à assumer collectivement les dommages. Cet objectif nécessite une gestion intégrée des risques et un dialogue avec les acteurs et responsables concernés.
Les alertes de danger sont mises à jour pour les différentes régions de Suisse sur le portail dangers-naturels.ch.
Changements climatiques
Urbanisation et changements climatiques
Les risques liés aux dangers naturels augmentent avec le développement de l’urbanisation et la densité croissante d’utilisation. La fréquence et l’ampleur des événements tels que les vagues de chaleur, les épisodes de sécheresse ou les fortes précipitations augmentent par ailleurs sous l’effet des changements climatiques .
Le Conseil fédéral a adopté en 2012 une
Cascade de dangers naturels
Cascade de dangers naturels
Parfois, les catastrophes naturelles s’enchaînent, comme ce fut le cas à Bondo (GR) en août 2017. Le matériel rocheux libéré par l’écroulement survenu au Piz Cengalo s’est chargé en eau, provoquant des laves torrentielles qui ont atteint le village de Bergell. Autre exemple: les vagues de chaleur entraînent une augmentation de l’évaporation et donc un assèchement du sol, ce qui contribue à réchauffer encore davantage l’air.
Dommages indirects
Coût des dommages indirects
Le coût des dommages indirects n’est généralement pas pris en compte dans les montants alloués à la réparation des dommages subis après un événement tel qu’une inondation ou une tempête. Il s’agit par exemple du temps nécessaire pour rétablir l’électricité ou l’approvisionnement en eau, remettre en service les équipements techniques ou remettre en état les locaux dans les zones touchées.
Des coûts sont également occasionnés lorsque des personnes sont blessées ou qu’elles ne peuvent plus assumer leurs activités habituelles après la survenance d’un événement naturel. Ces coûts étant rarement inclus dans les évaluations communiquées, les dépenses globales liées à la réparation des dommages peuvent être nettement plus élevées qu’escompté.